Le colza repart à la baisse à l’ouverture d’Euronext
Huile de palme, canola et pétrole ont tiré les cours européens du colza à la hausse le mardi 27 février 2024. À l’ouverture d’Euronext, ce mercredi 28 février, le colza accuse un repli, à 412 €/t pour les échéances de mai et d’août.
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« Le mouvement de rebond (observé en blé et en maïs sur Euronext hier) est également visible en colza après le récent plus bas enregistré », souligne Argus Media-Agritel dans sa note quotidienne diffusée ce 28 février 2024. Ce rebond est « également supporté par le rebond des cours de l’huile de palme » ainsi que « la fermeté observée hier sur le marché du canola ou encore du pétrole ».
Le pétrole en hausse
Ainsi, le mardi 27 février 2024 sur Euronext, la tonne de colza a clôturé à 415 euros (+7,50 euros par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de mai et à 415,25 euros (+6,75 euros) sur l’échéance d’août. Ce jeudi 22 février, peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de colza s’affichait à 412 euros (–3 euros) sur l’échéance de mai et également à 412 euros (–3,25 euros) sur celle d’août.
« Le cours du baril de brut a terminé en hausse mardi à New York, retrouvant son plus haut niveau en plus d’une semaine, indique Sitagri dans son brief quotidien. Les prix sont notamment soutenus par l’espoir d’une amélioration de la demande en Chine et par des signes de tensions sur l’offre mondiale. »
Du côté des énergies, Sitagri rapporte que l’Association indonésienne de l’huile de palme prévoit une consommation de biodiesel entre 12,5 et 13 millions de kilolitres en 2024, contre 12,2 millions l’année dernière. « Cela pourrait entraver les exportations d’huile de palme, à hauteur de 4 % », précise-t-il.
Le soja se stabilise
Le marché de la graine de soja a peu évolué de son côté, avec des cours toujours très proches de leurs récents plus bas niveaux à la Bourse de Chicago, selon Agritel. « Les prix restent sous pression face aux disponibilités brésiliennes en hausse, en lien direct avec l’avancée des récoltes. Cet élément booste d’ailleurs l’activité à l'exportation du Brésil et impose aux origines américaines de rester attractives », précise-t-il.
L’USDA (ministère américain de l’Agriculture) a d’ailleurs rapporté hier une nouvelle vente sur la campagne de 2023-2024, pour un volume de 123 000 tonnes vers une destination inconnue.
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